Chronique 3, Sophie Hauck

Cher lecteur, avez-vous lu Bel Ami, le roman de Guy de Maupassant sur la corruption et des scandales dans la presse ? Hier matin, j’ai commencé le livre après avoir lu les journaux comme d’habitude, à côté de mon chat, Secret, et je n’ai pas pu l’arrêter ! 

Par tombée de la nuit, j’ai fini Bel Ami, et ouah ! En tant que rédactrice dans la presse, bien sûr j’ai beaucoup d’opinions sur le texte, et j’en partagerai tous avec vous ici !

Bel Ami suit Georges Duroy, un ex-soldat de l’Algérie qui retourne à Paris. Après avoir rencontré un ancien contact, un homme puissant qui s’appelle Forestier, Duroy commence le travail au journal, où il couvre des petits événements au début, mais avec le temps, il devient le rédacteur en chef. Son ascension est grâce à Madeleine Forestier, la femme de Forestier qui aide avec le style de Duroy en premier, avant de transformer ses articles finalement avec son point de vue unique et sa compréhension profonde de l’actualité. Elle côtoie avec des hommes politiques, qui eux donnent connaissance interne qui permettent à Duroy d’exercer une influence politique. Il commence à utiliser le pseudonyme Du Roy, qui a l’air qu’il est un membre de la famille royale.

Il commence une liaison avec une amie de Forestier, une mondaine influente qui s’appelle Mme de Marelle. Mais en même temps, Duroy essaye de commencer une liaison avec Madeleine, et bien qu’elle dit non au début, leur idylle commence quand son mari, Forestier, meurt. Avec le temps, les autres rédacteurs se moquent de Duroy, parlant que sa femme écrit tous ses articles comme Forestier, et Duroy devient aigri et jaloux que peut-être Madeleine trompe. Il travaille avec la police pour découvrir cette infidélité, et il confirme ses soupçons. Bien qu’il soit couronné de succès à la fin de Bel Ami, il est tout seul. 

Cher lecteur, le grand débat sur Bel Ami maintenant est si l’écrivain Guy de Maupassant était trop pessimiste quand il a écrit ce roman. Maupassant nuit à la réputation de la presse en écrivant cet histoire, des critiques disent ! Est-ce que cette corruption passe vraiment dans les journaux en coulisse ? Mais Maupassant était un journaliste à l’époque, et il n’imaginerait pas des détails du métier pour créer une intrigue intéressante, n’est-ce pas ? 

En tant que rédactrice dans la presse, je sais direct qu’il y a la corruption, le plagiat, la misogynie dans beaucoup de journaux — c’est pourquoi je suis partie de l’industrie. En même temps, je voudrais croire que la majorité de journalistes ne veulent pas abuser de leur pouvoir pour gagner l’influence et l’amour. 

Maupassant a publié une chronique sur la causerie en 1882 — trois années avant le début de Bel Ami — qui peut rappeler certaines scènes de Bel-Ami. Il a dit « Causer! qu’est cela? Causer, madame, c’était jadis l’art d’être homme ou femme du monde; l’art de ne parai-tre jamais ennuyeux, de savoir tout dire avec intérêt, de plaire avec n’importe quoi, de séduire avec rien, du tout. » 


Je trouve que Bel Ami est un commentaire sur pas seulement la corruption dans la presse, mais aussi une histoire au sujet de la manipulation entre des collègues, des politiciens, et des amants, et pour moi, Manon Mystère, je pense que ce n’est pas trop pessimiste. Maupassant est un réaliste, et en étant un peu dramatique ou exagéré, il peut gagner les yeux de tout de France pour voir le côté obscur de la presse et la nature humaine.