La Commune de Paris – à travers des illustrations


  • Comment les illustrations ont servi comme un champ de bataille visuel, influençant l’opinion sur la Commune et le gouvernement pendant une période de déstabilisation marquée par la guerre.

Deux Perspectives: Pro-Commune vs. Anti-Commune 

  • La Commune comme une femme puissante et prête à se défendre.
  • Critique des forces monarchiques.
  • Paris mort
  • les stéréotypes négatifs de la commune
  • Valorisant les idéaux de la Commune tout en critiquant les pouvoirs en place.
  • Difference entre les citoyens et les autorités du pays.
  • Critique de la presse pro-Commune.
  • Image chaotique de la Commune.

 

Autre perspective

  • Illustrations reflétant un point de vue plus centré.
  • Reflète un sentiment partagé de rejet de la guerre civile par une partie de la population française.

Quels thèmes récurrents observez-vous dans ces illustrations ?

Certaines illustrations vous semblent-elles plus efficaces que d’autres ? Pourquoi ?

La caricature politique et son rôle

  • Pouvez-vous facilement identifier Jules Vallés dans un groupe après avoir vu son caricature ?
  • Quel est l’impact de l’exagération dans l’art politique ?
  • Comment la caricature permet-elle de simplifier des idées complexes ?

Représentations allégorique et mythiques 

  • France/Paris représentée comme une entité feminine vivante.
  • Figures allégoriques ou mythiques comme le Père Duchêne ou La Pétroleuse.

Discutez du pouvoir des allégories et des mythes dans la représentation d’idéaux abstraits.

Comparaison des techniques artistiques et des styles

  • Différences d’impact entre les illustrations satiriques et les images plus réalistes.
  • Les influences artistiques externes (romantisme, symbolisme) dans les illustrations.
  • Quel style (satirique ou réaliste) avait, selon vous, le plus de pouvoir pour influencer le public à l’époque ?

Représentations contradictoires de la Commune de Paris

Justice vs. Désordre

  • Questionnent si la Commune est un mouvement de justice sociale ou une menace.
  • Les communards sont montrés soit comme des héros populaires, soit comme des agents de chaos.

Rôle des femmes et de la classe ouvrière

  • De nombreuses illustrations, des deux côtés explorent la place des femmes et des classes populaires dans la révolution, soulevant des questions sur leur rôle social et les préjugés envers eux.

Exercice: lisez ensemble l’image suivante

Le Livre à la Mode

Bonjour, mes chers lecteurs,

J’ai commencé ma journée comme d’habitude, en me promenant dans notre belle ville de Paris, devant le Louvre et le long de la Seine, en quête d’inspiration. Mais hélas, quel temps horrible nous avons en ce moment ! Une pluie lourde et sombre enveloppe la ville, et au lieu de fouler les boulevards, les gens se réfugient dans les cafés, une boisson à la main, un livre ou un journal dans l’autre, en attendant que l’orage passe. Je les ai rejoints dans un café chaleureux et animé, regardant les autres se secouer comme des chiens mouillés avant de s’installer avec un verre. Et quel spectacle ! Partout, des gens plongés dans des livres et des journaux — quel accessoire ! Imaginez, mes chers lecteurs, comme un livre peut être révélateur, un peu comme un accessoire de mode et de l’esprit, révélant goûts, intellect, et même un peu de l’âme ! Il y avait une jeune femme lisant Illusions Perdues et un homme plus âgé avec La Parisienne. Puis mes yeux se sont posés non pas sur un, mais sur plusieurs exemplaires de Bel-Ami — visiblement, la ville est captivé par la dernière mode littéraire ! Je n’ai pas pu résister et je me suis précipitée pour l’acheter moi aussi. Et voilà, votre humble chroniqueuse de mode Estelle Violette, prête à partager mes impressions sur l’œuvre de Monsieur Maupassant, car je connais un peu l’art, la littérature et le monde de la presse parisienne que Maupassant dépeint avec flair.

Le roman m’a captivée dès le début. J’ai été particulièrement frappée par le rôle des femmes dans Bel-Ami, chacune occupant une place integrale dans l’histoire et dans la société. Les femmes ne sont pas totalement en marge de cette histoire ; elles sont des personnages essentiels, à la fois actrices et moteurs des événements. La représentation de la presse par Maupassant est peut-être peu flatteuse, certains diraient même inexacte, mais elle est indéniablement divertissante ! Et à mesure que notre presse évolue, on pourrait dire qu’elle reste tout aussi complexe — une critique saine est essentielle. Cela m’amène au débat littéraire qui a suivi la publication de Bel-Ami. Certains critiques disent que la vision de la presse par Maupassant est trop pessimiste ou exagérée, mais Maupassant a répondu dans Le Gaulois, en disant, “J’ai décrit le journalisme interlope comme on décrit le monde interlope. Cela était-il donc interdit ?“  Devons-nous censurer ces choix artistiques ? Pour moi, c’est l’essence de la littérature, permettant à l’art d’explorer tout les facettes de la société, même les aspects que l’on préférerait ignorer. Et n’oublions pas l’importance qu’accorde Maupassant au rôle des femmes dans le roman ! Il affirme a propos de Duroy, “il n’a aucun talent. C’est par les femmes seules qu’il arrive.” En effet, l’ascension de Duroy dans la société est portée par les femmes qui l’aident, pour ensuite être rejetées lorsqu’elles ne sont plus utiles. C’est à la fois fascinant et tragique — un avertissement, peut-être, pour les jeunes hommes qui pourraient idéaliser les méthodes de Duroy. Le succès bâti sur la manipulation est éphémère, après tout, et j’espère que nos lecteurs ne se laisseront pas prendre à ce jeu. En lisant Bel-Ami, j’attendais un retournement de situation, une justice poétique pour Duroy, peut-être de la part des femmes qu’il a trahies. Mais ce moment n’est jamais arrivé…c’est peut-être pour cela que l’histoire de Maupassant nous hante bien après la dernière page. Nous espérons une histoire où la vertu triomphe et les méchants tombent — mais la vie n’est rarement aussi obligeante, et ce récit nous rappelle cette vérité un peu dure. Le monde extérieur est peut-être sombre, mais à l’intérieur, la lecture est à la mode ! Dans ce grand âge de la presse, enrichir son esprit est tout aussi important que soigner son apparence. Bel-Ami m’a fait voyager dans les subtilités de la presse et de la société parisienne, offrant un miroir, bien que sombre, sur nos ambitions et nos valeurs. Et maintenant, mes chers lecteurs, je vous le transmets. Puisse-t-il faire autant résonner en vous qu’il l’a fait en moi.

-Estelle Violette

“Échos de Paris” par Le Masque de Fer. Jan 3, 1884.

Oliva, Annika, Mary-Virginia.

Ces échos décrivent des histoires/événements divers, y compris une dispute familiale, mais aussi des histoires plus importantes impliquant la politique et des personnages importants. Certains exemples sont plus petits, d’autres plus détaillés. Il y est question de météo, de politique et de discours divers. 

Cet écho parle d’un chronique de Guy de Maupassant, titré “Au Soleil”, qui traite de la domination et de la colonisation françaises en Annam. Il y est question de l’établissement d’un protectorat pacifique dans une région où la population se défend plus. 

Estelle Violette: “Débat et Style: Ce que Millaud et Giffard nous enseignent”

Chères lectrices et chers lecteurs,

Aujourd’hui, en me promenant dans les boulevards près de l’Opéra en allant au bureau, j’ai été frappée par un sujet qui fait beaucoup parler : le débat entre Monsieur Millaud et Monsieur Giffard. Vous avez sûrement vu les affiches dans les kiosques ! En tant que chroniqueuse de mode, je préfère habituellement parler d’esthétique et de style, mais ce débat est trop important pour ne pas en parler. Il touche à l’évolution de notre société et, par conséquent, de la mode elle-même. Millaud affirme que le reportage, en tant que forme de journalisme, tue la littérature. Il veut un retour à un style d’écriture plus “artistique”, plus riche et plus profond. De son côté, Giffard défend l’idée que le reportage nous aide à mieux comprendre le monde et répond aux besoins des lecteurs d’aujourd’hui. Pour ma part, je suis d’accord avec Giffard. Le reportage n’est pas une menace ; il représente une opportunité. Dans mon métier, je cherche sans cesse de nouvelles tendances et inspirations dans les rues. Je réalise que la mode est souvent liée à notre culture actuelle, et la mode évolue avec la société, tout comme la littérature. Ignorer ces changements, c’est manquer quelque chose de précieux. La mode ne peut pas rester fixée dans le passé ; elle doit se réinventer, tout comme la littérature. En arrivant au bureau pour récupérer mon chèque de ma dernière chronique, j’ai entendu des rumeurs intéressantes. Certains disent que ce débat a été créé pour attirer plus de lecteurs. C’est révélateur du monde de la presse, n’est-ce pas ? Mais attention, mes chers lecteurs. Dans un monde où le sensationnalisme est courant, il est important de garder un esprit critique. Tous les chroniqueurs ne sont pas aussi honnêtes que moi ! 

Àux bureau, en discutant avec des écrivains de voyage récemment revenus d’Égypte, j’ai découvert des manteaux absolument magnifiques, fabriqués par un ancien tisserand près des Pyramides de Gizeh. Ces histoires ne parlent pas seulement de vêtements, mais racontent aussi un héritage culturel. Chaque pièce a une histoire et c’est fascinant de voir comment cela se reflète dans notre quotidien. Au bureau, j’ai aussi observé de près les vêtements des journalistes. Les reporters portent des tenues pratiques pour leur travail, tandis que les chroniqueurs comme moi, ajoutent souvent des touches d’originalité et style. Ce contraste montre que la mode ne se limite pas à l’apparence ; elle parle aussi de notre identité et de notre métier. À travers nos choix vestimentaires, nous faisons passer un message sur qui nous sommes. Il est intéressant de voir que les nouvelles tendances naissent souvent de discussions, de débats, et même de rumeurs dans les rues de Paris. Les choix vestimentaires de chacun peuvent être influencés par des conversations ou des événements dans le monde. Ainsi, le débat entre Millaud et Giffard, même s’il concerne la littérature, a aussi des répercussions sur notre vision de la mode et de la culture. En conclusion, je vous invite à garder l’esprit ouvert face à ces changements. La mode, tout comme la littérature, évolue constamment. Elle reflète notre société et les transformations de notre époque. Ne craignons pas le changement ; au contraire, accueillons-le, et continuons à débattre et à partager nos réflexions.

À très bientôt, avec encore plus d’histoires et de mode à partager !

— Estelle Violette

L’Univers, 23 Mai 1886

Cette article (sans titre) par PH. Serret, discuté comment “le reportage à tuer le journal.” Il était publié a la premiere page du journal.  L’article discute la role de Albert Millaud spécifiquement dans cette débat et le “peu glorieuse évolution” de la presse. Il y a un peu moins d’information sur le perspective de Giffard. 

Chroniques du style : Paris en mode

Par Estelle Violette

Aujourd’hui, plongeons ensemble dans les rues de Paris, ce véritable théâtre de la mode où le style s’exprime à chaque coin de rue. En tant qu’observatrice passionnée, j’ai découvert une richesse incroyable dans les tenues des Parisiens. Chaque rue, chaque boulevard raconte une histoire à travers ses styles, et c’est cette diversité qui fait la beauté de notre capitale. C’est fascinant de voir comment chaque quartier a ses propres tendances, du Marais au Quartier Latin.

La mode de la rue, c’est un mélange d’audace et de créativité. Je suis fascinée par les femmes qui portent des broderies éclatantes et par les hommes en chapeaux haut-de-forme qui ajoutent une touche de charme et de mystère. Ces détails, souvent négligés, révèlent une attention particulière à l’esthétique. Récemment, j’ai remarqué une tendance étonnante : le mélange des motifs. Oui, mes amis, oser associer des fleurs à des rayures est désormais à la mode ! Quelle belle façon de se démarquer dans une ville où chaque jour peut être une scène de spectacle. Les Parisiens osent, et cela donne lieu à des “looks” uniques et inspirants.

Ce que j’apprécie dans cette mode de rue, c’est qu’elle est accessible. Avec mes compétences de couturière, je m’inspire des looks que je croise pour créer des vêtements dignes des plus grandes maisons. Pourquoi dépenser une fortune quand on peut être élégant avec un peu de créativité ? Parfois, une pièce vintage, associée à des accessoires modernes, peut transformer une tenue ordinaire en un ensemble extraordinaire. J’adore chercher dans les friperies pour trouver des trésors qui racontent une histoire.

Les tendances évoluent rapidement. Actuellement, la jupe plissée fait un retour remarqué, portée aussi bien par les jeunes que par les femmes plus âgées, soulignant l’idée que la mode transcende les générations. Les couleurs vives sont également de retour, et je vois de nombreux Parisiens revêtir des teintes éclatantes qui illuminent la ville, apportant une touche de joie et de fraîcheur à notre environnement urbain. Ces choix audacieux montrent une envie de s’affirmer et de s’exprimer.

Mais la mode n’est pas seulement une question d’esthétique, elle est aussi synonyme de rumeurs et de discussions. J’ai récemment entendu parler de notre chère Mademoiselle Céleste, vue avec un chapeau qui, aurait dû rester dans les oubliettes de la mode. La vigilance est de mise dans ce monde, car chaque choix vestimentaire peut être analysé et critiqué. Cela dit, chaque amateur de mode sait que le vrai style réside dans l’assurance avec laquelle on porte ses choix, peu importe les murmures. Le regard des autres peut être un défi, mais il peut aussi être une source d’inspiration.

Chaque jour, mon carnet se remplit de croquis et d’idées. Je suis impatiente d’explorer encore plus de tendances et, peut-être un jour, de voyager à travers l’Europe pour rapporter des inspirations nouvelles à notre belle ville. Je rêve de découvrir comment d’autres cultures expriment leur identité à travers la mode, d’Italie à l’Espagne, en passant par le Royaume-Uni. Chaque destination offre une nouvelle palette de couleurs et de textures, enrichissant ainsi ma vision du style. Les marchés, les boutiques locales, tout est une source d’inspiration qui nourrit ma passion.

Alors, chers lecteurs, n’hésitez pas à exprimer votre style avec courage. La mode est une aventure à vivre chaque jour, une façon de célébrer qui nous sommes et comment nous voulons nous présenter au monde. Soyez inspirés, amusez-vous avec vos choix vestimentaires ! N’oubliez jamais que chaque pièce que vous portez peut raconter une histoire.

À la semaine prochaine pour de nouvelles découvertes mode.
Avec tout mon enthousiasme,
Estelle Violette

L’Écho de Paris

L’Écho de Paris, 5 Décembre 1892.

Observations: Le journal contient cinq sujets très différents, tous très courts. Il y a d’abord le temps puis des articles sur des crimes tels que des meurtres et des troubles, et même des informations sur le service de police.

Le Mot d’ordre, 6 Décembre 1892

Estelle Nanterre ou Estelle Violette

portrait of a young woman
Gallica, 19th Century Portrait

Je m’appelle Estelle Nanterre, mais mon pseudonyme est Estelle Violette. J’ai grandi dans une famille rich qui m’a offert tous les luxes du monde, en particulier les vêtements et les accessoires. Malheureusement, ma famille est tombée dans la ruine financière, et je suis maintenant mariée à un jeune soldat qui s’absente pendant des mois. Ne pouvant plus acheter les vêtements que j’aime, je me rends dans les rues de Paris à la recherche d’inspiration. Je suis une observatrice passionnée et j’emporte toujours un petit carnet dans lequel je note toutes mes idées. J’aime voir les femmes en robes brodées, des hommes en haut de forme avec leurs manteaux impeccables, et j’adore les motifs audacieux et les couleurs vives.  J’écris pour un public des gens ordinaires et des bourgeois parisiens, je crois que tout le monde devrait pouvoir être à la mode et s’exprimer à travers son style. Mon ton est clair, amical et accessible, afin que des personnes de divers endroits puissent me comprendre. Ma chronique hebdomadaire se concentre sur les tendances de la mode de la rue, ce qui est à la mode et ce qui ne l’est plus, ainsi que les ragots du monde de la mode. Je prédis souvent les tendances à venir avec succès, ce qui m’a permis de gagner un petit public fidèle qui jure par mon œil et mon sens du style.