L’Empathie et Le Sensationnalisme: le problème d’un point de vue dans les faits-divers

Les faits-divers représentent une nouvelle ère de journaux dans les années 1800. Une époque où l’information était plus accessible au citoyen moyen et où les nouvelles du quartier pouvaient être trouvées dans les pages. L’auteur a utilisé la tragédie, la violence et l’oppression comme les spectacles et a parlé des incidents sans sensibilité. Ils n’ont pas beaucoup d’empathie pour les victimes et mettent des informations personnelles sur les personnes décédées dans leurs descriptions. Cela manque de considération est présent spécifiquement quand les auteurs décrivent les victimes femelles. Le danger est que les faits-divers sont le seul véritable moyen pour les lecteurs d’obtenir des informations sur leur communauté. La langue des articles est importante parce qu’elle influence le point de vue des lecteurs. Cette étude analyse les decrivants de la violence domestique, les incidents tragiques, et la suicide. 

La langage qui est utilisé pour décrire les accidents dans L’Écho de Paris est différent quand comparé aux incidents violents qui sont perpétrés. Les descriptions d’événements où l’accident a été causé par les actions des victimes, le langage est plus objectif. Le texte dit souvent exactement ce qui se passe, avec peu de dramatisation dans la description. 

Il n’y a pas d’empathie dans cette description. L’auteur a listé trois accidents dans cet article, un après l’autre. La langage n’a pas un peu d’empathie, est focussé seulement sur les événements. Il ne mentionne pas les familles des victimes, ou comment vont les familles et les victimes maintenant. Aussi, il inclut la façon dont les accidents passent, ce qui implique que ce sont les fautes des victimes. Il décrit la petite fille qui “en jouant avec des allumettes”. Elle est brûlée à cause de ses actions, c’est le message. Les incidents qui sont à cause des actions du victime sont décrits d’une façon plus objective.  Il n’y a aucun respect pour la vie privée ou la dignité des familles des victimes. 

Cependant, si quelqu’un est victime de quelque chose qui a été fait par quelqu’un d’autre, il y a beaucoup plus de sympathie et de réaction. La description est souvent moins objective, et le langage exprime le grief. Cet extrait utilise les mots « malheureusement », et dit qu’on «déplore » la mort. Puisqu’il s’agit d’un incendie et qu’il n’y a aucune raison de blâmer la victime, le langage est différent. L’auteur peut supposer que l’incendie a été provoqué par quelqu’un d’autre, ou naturellement. Une similarité entre cet extrait, et les deux extraits avant, est qu’il existe beaucoup de détails. Mais, les détails de l’incendie ne concernent pas la manière dont l’incendie s’est commencé.

Ces descriptions sont importantes parce qu’elles montrent comment les faits-divers ont évalué la tragédie et comment cela a affecté les lecteurs. Ces descriptions rendent les victimes de la tragédie responsables , avec peu d’empathie. Cela aurait pu translater au public, qui n’avait pas d’autre accès aux nouvelles et à l’information.

Comment le suicide fait-il partie de cette dichotomie? Dans L’Echo de Paris, le suicide est décrit de la même manière que les premiers accidents. Ces descriptions sont très objectivement, et sans beaucoup de langage empathique.

Dans cette extrait, premièrement, ils donnent le lieu et les événements du suicide, sans expression de tristesse. Donner l’emplacement du corps est une violation de la vie privée, est aussi est très formel pour une question émotionnelle. La phrase la plus troublante était la mention de ses intestins. Dire « Les intestins ont été placés dans les bocaux » est dégoûtant et donne du dégoût au lecteur, ce qui se traduit par du dégoût pour la fille et la suicide. Cela viole également fortement sa vie privée. Le but, on pourrait dire, en donnant ces détails qui violent sa vie privée, est de la déshumaniser. Il s’agit de faire croire au lecteur qu’elle ne mérite pas qu’on lui accorde de la dignité. Cela a pour effet d’aliéner les personnes atteintes d’une maladie mentale.

Ce deuxième extrait, qui ne viole pas la victime de la même façon que le premier, est aussi insensible. Le langage qui est utilisé dans la première phrase n’implique pas une tragédie, mais simplement une histoire qui est liée à une histoire de la semaine précédente. Aussi, il est insensible de décrire comment il s’est suicidé, et d’une manière objective. Il n’utilise pas le mot “tragédie” ou “atrocité”. Le seul langage triste est « ce malheureux ». Cette phrase implique que le garçon lui-même est malheureux, et pas que la suicide est malheureuse. La façon dont il décrit le suicide avec le langage montre qu’il y a peu d’empathie et reflète la force de la personne, et pas la force des sentiments qui a causée la suicide. Cette description, comme la première, a pour effet d’aliéner le lecteur aux personnes atteintes de maladie mentale. Quand les nouvelles et les faits-divers étaient les seuls moyens d’information, les lecteurs fondent une grande partie de leur opinion sur ce qu’ils lisaient. Il n’avait pas vraiment d’autre choix. S’ils n’avaient pas dans leur entourage quelqu’un qui luttait contre la maladie mentale ou qui avait des idées de suicide, ils utilisaient le langage des faits-divers pour faire leurs conclusions. C’est l’importance des faits-divers.

Mais, c’est intéressant que dans ces textes et descriptions, il  n’y a pas de dramatisation. C’est différent comparé aux incidents violents. Il n’y a pas de point d’exclamation, et l’auteur utilise le mot “accident”. Il n’utilise pas les mots “tragédie” “atroce”, etc. Aussi, il n’inclut pas beaucoup de détails. Dans les descriptions des incidents violents domestiques, l’auteur est plus dramatique, et il donne beaucoup de détails au lecteur. Les représentations de la violence domestique dans les faits-divers sont problématiques. Dans de nombreux récits, l’auteur s’est fortement concentré sur la « jalousie » comme motif de violence contre les femmes. De plus, dans certains articles, il décrivait en détail les raisons pour lesquelles l’homme était violent, sans mentionner l’impact sur la femme. Ces articles sont plus dramatiques, et utilisent les mots qui attirent l’attention du lecteur. Aussi, on peut conclure que beaucoup d’ articles donnent les raisons de la violence, et ainsi essaient de justifier les actions des hommes qui sont violents envers les femmes. 

Un événement dans l’Echo de Paris du 5 janvier est important pour étudier. Il illustre la violence entre une femme et son mari, qui suivre des problems dans leur marriage. La femme de cette histoire est tirée après que son mari qui a “tire deux coups de revolver sur la femme”. Cela s’est passé après beaucoup de signes de violence domestique. Malgré la gravité de la situation, l’article commence avec le terme “un drame conjugal”, et un description de la violence intense. On pourrait penser qu’un drame conjugal n’inclut pas les issues d’abuser, ou, comme dans cette histoire, une tentative de meurte. Le mot “drame” implique que quelque chose est insignifiant, ou enfantin. Cette phrase normalise la violence domestique parce qu’elle implique que l’abuse de cette femme est juste une autre “drame”. La normalisation de la violence contre les femmes peut causer une situation où les criminels ne sont pas poursuivis aussi fréquemment pour violences contre les femmes. Mais, cette introduction est même plus inquiétante quand on considère l’histoire qui le suit. Cette vision effet de la violence a également un impact sur l’opinion des lecteurs à l’égard de la violence domestique. Comme indiqué précédemment, cette vision est due au fait que les gens ont accès à des faits-divers, et non à des situations réelles.

Le reste de l’article exprime certes le drame de la situation, mais ne condamne pas les agissements du mari. Cependant, il est dit qu’il s’agissait d’un acte de « jalousie ». L’article dit que la femme l’avait admis. Bien que cet article exprime de l’empathie pour la situation en général, il ne parle pas de la femme comme la première victime de la situation. Par exemple, l’article ne dit pas que le mari avait essayé de la tuer, mais dit seulement qu’il a tiré avec un revolver. Ce style objectif s’éloigne le mari de la crime.  Mais, en même temps, l’auteur utilise les mots comme “drame” pour attirer l’attention du lecteur. Donc, les descriptions de la violence domestique sont dramatiques, mais quand il décrit les crimes du mari, c’est plus objectif, ce qui distance et normalise les crimes. 

Donc, quelle est la solution à ce sensationnalisme et à ce manque d’empathie dans les faits-divers? À cette époque, l’information était peu variée. Si quelqu’un voulait en savoir plus sur sa communauté, il faut qu’on lit les faits-Divers. La Rue, écrite par Jules Vallées, donne une solution intéressante au problème. 

La Rue, Jules Valées

Il écrit sur les rues et sur “qui fait quoi”, mais il parle des luttes quotidiennes et n’utilise pas sa chronique comme une moyen pour des ragots. Il dit des écrivants des articles de cette époque “A peine connaissent-il leur nom pendant leur vie”. Il critique le fait qu’il y a une déconnexion entre le lecteur et le sujet de l’histoire dans les faits-divers. Ses articles ne semblent pas très différents de ceux qui existent, mais il souhaite les approfondir et raconter l’histoire de ceux qui font partie des faits-divers. Cela ajoute plus d’empathie et raconte la véritable histoire des malheurs de ceux qui se trouvent dans les faits-divers. C’est une bonne chose, parce que cela permet aux lecteurs d’avoir une autre perspective. Dans le cas des suicides, il pourrait aller voir la famille de la victime et montrer l’impact du suicide sur les gens. Les lecteurs ont ainsi une autre histoire, plutôt que la seule histoire racontée. Dans les cases de la violences domestiques contre les femmes, il peut parler avec la femme, et donne la lecteur une autre histoire de la victime. La problème des faits-divers, c’est qu’ il manque d’empathie et raconte une seule histoire. La Rue s’attaque à ce problème, mais donne aux gens l’information sur leur communauté. 

Le grand problème des faits-divers est qu’ils racontent une seule histoire, et la façon dont l’auteur raconte une idée, comme le suicide, la violence domestique ou la tragédie, est la seule perspective que les lecteurs reçoivent. Et si ces descriptions manquent d’empathie, c’est ainsi que les lecteurs perçoivent les problèmes de leur communauté. 

Le sensationnalisme, la dramatisation, et la violence genrée dans les Faits-Divers

  • Les comparisons entre la violence contre les femmes, et l’autre violence
  • La langage qui est utilisée pour la violence contre les femmes
  • Les accidents tragique, est la façons dont ils sont décrits
  • La facon dont les faits-divers mettent la violence en spectacle

Ma conclusion provisoire:

  • La langage qui est utilisée pour décrire les accidents tragique est très objectif, mais souvent met la faute sur la victime. Il ne mentionne pas la famille.
  • La violence domestique contre les femmes est toujours presentee comme un incident de “jalousie”, et souligne les raisons pour la violence, par la perspective d’homme.
  • La suicide est décrit comme les incidents accidents, et il ne souligne les difficultés de personne, ou la famille

Anaïs d’Avignon: La perspective feministe de Bel-Ami

Récemment, tout que j’ai entendu, c’est l’avis de tout le monde sur Bel-Ami, le nouveau roman de Guy Maupassant. Alors, la semaine dernière, je suis allé à la librairie. J’ai combattu d’autres personnes pour prendre le livre. Tout le monde veut le lire! Et qui peut dire non? Chaque journal donne son avis. Et la plupart le détestent comme si c’était le pire roman du monde. Le Gaulois dit même que Maupassant a écrit un roman sans “un atome de conscience morale”! Il faut que je l’ai lu!  

Et, je suis très heureuse d’avoir fait ça. Ce roman a ouvert mes yeux à un problème que j’ai pas discuté avec vous, les lecteurs. Mais, avant de parler de ça, je veux m’occuper de l’idée, qui est présentée par beaucoup de journalistes, que le roman est trop pessimiste. À cela, je dis: est-ce qu’il n’a pas le droit de dire qu’il veut? Il ne peut illustrer le monde qu’il voit? Le problème aujourd’hui, à mon avis, est que tout le monde veut lire ce qu’il sait être moralement correct. Ils sont terrifiés à l’idée de devoir rendre leurs conclusions indépendantes. C’est comme les critiques de Flaubert- pourquoi est-ce qu’on besoin d’un narrateur qui condamne les actions des personnages? Sont tous les lecteurs des enfants? Non! Nous savons quand quelque chose est immoral. 

Mais, plus important, je pense que ce roman a ouvert les yeux de la société des rôles de genre. Je sais que c’est surprenant. Quand j’ai fini le livre, mes amis ont supposé que je le détestais à cause de la façon dont il montre les femmes. Mais, ma réaction a été à l’opposé! Oui, dans le roman, DuRoy utilise les femmes pour améliorer sa carrière, et elles n’ont pas de personnalité complexe. Mais, comme j’ai dit, je peux me faire mon opinion. Et, je pense que le roman présente l’oppression des femmes à travers le regard de DuRoy. Non, le narrateur ne condamne pas les actions de DuRoy avec les femmes, mais quel bon roman fait cela? Il montre la façon dont les femmes, malgré le fait que c’est difficile d’être employée, sont utilisées pour monter. DuRoy séduit les femmes qui peuvent s’aider, et utiliser ses ressources pour monter et réussir sa carrière. Le roman, à mon avis, est utilisé pour exposer le misogyny, pas juste dans la journaliste, mais dans le monde. Il faut que les romans comme Bel-Ami existent! Beaucoup de gens veulent agir comme si la vie des femmes était égale à celle des hommes et que le problème des femmes n’existait pas. Et il est très facile de prétendre cela quand l’idée n’est pas exposée dans les médias populaires. Mais quand quelqu’un comme Maupassant expose ce phénomène à travers de la littérature, les hommes sont obligés de réfléchir à leurs actions. Je ne pense pas que c’est le butte de Maupassant du tout! Il n’est pas une feministe! Mais, quand tout le monde pense “Quel méchant!” à DuRoy, peut- être que les hommes sont obligés de réfléchir à la façon dont ils utilisent les femmes dans leur vie. 

Mais, j’ai aussi des problèmes avec des romans. Comme j’ai dit, les femmes du roman n’ont pas de personnalité complexe. Elles sont des objets pour la montée de DuRoy. Ils ne sont pas non plus présentés comme de bonnes personnes, bien que la plupart des personnages du roman ne le soient pas! Je pense que si les femmes avaient été présentées commes les personnages intéressants, plus de lecteurs avaient eu de l’empathie pour leur lutte.

En conclusion, j’ai aimée le roman, et je pense que la réaction negatif est stupide. Aux critiques négatives, je vous demande: Quel est le problème? Que l’auteur a donné ses idées sur la page? Si on voit un roman comme un commentaire sur la société, et pas comme la bible, on peut l’analyser plus. Je pense que ce roman était une exposition sur la lutte des femmes (même si elles ne sont pas trop sympathiques!). Je ne crois pas que c’est le but de Maupassant, mais c’est mon interprétation! Je vous encourage à avoir une vision indépendante sur la littérature, et à l’utiliser pour lutter pour les droits des femmes! 

Sincerement, 

Anaïs d’Avignon

Les critiques de Bel-Ami

Les critiques négatives

  • La moralité: Les comparaisons à Flaubert
  • Gagner dans la vie à cause d’actions immorales
  • Le pessimisme

La moralité: La comparisons à Flaubert

“[Bel-Ami est considéré] le roman-type d’une école nouvelle, qui se réclame de G. Flaubert, bien que ses adeptes diffèrent fortement de ce maître.” (Henry Fouquier, Le XIX siècle)

“D’ailleurs M. de Maupassant procède moins de Zola que de Flaubert. Il a la description sobre, sans empâtement, sans fouillis, la narration rapide et alerte, le style net, ferme et bien français. Pas plus que Flaubert il ne brouille les limites de la littérature et des arts plastiques, ni ne cherche à remplacer les idées par les sensations. Mais, comme Flaubert, il semble avoir pris en haine la sottise, la platitude, la bassesse humaines, et cette haine l’absorbe au point de ne lui laisser voir que ce qui est sot, plat et bas.” (Φ [Phi], Le XIXe siècle)

“A l’exemple de Flaubert, M. Guy de Maupassant, qui a tant de conscience littéraire, se refuse absolument à avoir, ne fût-ce qu’un atome de conscience morale.” (Le Gaulois)

Qui est Flaubert? Dans le roman de Flaubert, Madame Bovary est immorale avec l’argent et l’amour. Flaubert a été poursuivi par la justice pour avoir publié ce roman parce que la narration ne condamne pas ces actions (procès d’ « outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs »).

(Il y a plus d’information de Madame Bovary ici)

Est-ce que vous pensez qu’un roman devrait condamner les actions immorales des personnages?

Gagner dans la vie à cause d’actions immorales

“Autrefois, sur la scène et dans les romans, on opposait volontiers honneur à l’argent, la pauvreté honnête a la richesse tarée, on abusait même de la joute et du parallèle.” (Le Gaulois)

Cet article dit que le livre de Maupassant se distingue des autres de l’époque car il ne fait pas de lien entre la richesse et l’honneur. Le livre ne dit pas que si vous êtes honnête, vous gagnerez dans la vie. Duroy devient riche à cause des actions immorales. Il est pauvre et malhonnête, et sa malhonnêteté finit par triompher.

Est-ce que vous pensez que cette dichotomie existe encore dans la littérature? (La richesse tarée par opposition à la pauvreté honnête?)

Le pessimisme

“Seulement les milliers de Français qui liront l’œuvre de M. de Maupassant, sans faire la part du tempérament de l’écrivain et de son système, concevront une assez triste idée des journalistes du temps présent, ce qui ne laisse pas d’être un peu agaçant pour les gens qui ont l’honneur d’exercer ce métier…” (Φ [Phi], Le XIXe siècle)

Cette école, qu’on a appelée si mal naturaliste, devrait s’appeler l’école pessimiste. Car ce qui me paraît son dogme essentiel, c’est de faire du pessimisme un élément d’art.” (Henry Fouquier, Le XIX siècle)

“Encore, faut-il rayer ce mot de caractère: car Bel-Ami n’en pas. Il est absolument passif.”  (Henry Fouquier, Le XIXe siècle)

“Ce Duroy est un alphonse et un proxénète d’une simplicité absolue.” (Henry Fouquier, Le XIXe siècle)

Est-ce que vous pensez que Bel-Ami est “passif”? Pensez-vous qu’il y a plusieurs façons d’interpréter cela?

La réponse de Maupassant

  • La généralisation
  • Le vice triomphe à la fin
  • La presse comme une République
  • La réalité du roman Bel-Ami

Maupassant a envoyé une réponse aux critiques à Gil Bas. Plus précisément, il défend son livre en affirmant qu’une grande partie de celui-ci est vrai. Il dit également qu’il n’essaie pas de généraliser sur le journalisme.

“Or, comment a-t-on pu supposer une seconde que j’aie eu la pensée de synthétiser tous les journaux de Paris en un seul?”

“Alors, de quoi se plaint-on? De ce que le vice triomphe à la fin? Cela n’arrive-t-il jamais…?”

“La Presse est une sorte d’immense République qui s’étend de tous les côtés, ou on trouve de tout, ou on peut tout faire; ou il est aussi facile d’être un homme fort honnête homme que d’être un fripon.”

“Donc, un homme, entrant dans le journalisme, pouvait employer facilement les moyens spéciaux qu’il devait prendre pour parvenir.”

Est-ce que vous pensez que, quelquefois, la vice triomphe à la fin?

Les critiques positives


“Un livre comme le sien se défend de lui-même contre les comiques indignations des Bel-Ami du journalisme, et les lourdes criailleries des pontifes.” (Octave Mirbeau, La France)

Qu’est-ce que vous pensez qu’il veut dire par cela?

“Voila, je suis friand; et, voyez-vous, elles ont, venant de son jardin, une saveur et une suc tentateurs auxquels je ne résiste pas. Ne résistez pas non plus, croyez-m’en. Et ne vous effrayer pas de ce que la vérité saisie sur le vif par une observation implacable et quelque peu repulsive. “ (La Revue politique et littéraire, 23 mai 1885)

Anaïs d’Avignon: La lutte pour le reportage

Comme beaucoup d’entre vous le savent, il y a eu un grand débat récemment entre Millaud et Giffard. Je pense que c’est un debat un peu stupide, et il faut que nous concentrons sur des choses plus importantes. “L’information pour tous- c’est une mauvaise idée?” Quelle honte! Non, je suis d’accord avec Giffard. Mais, pas pour toutes les mêmes raisons. Millaud pense que le journalisme avait remplacé la littérature, et aujourd’hui, le reportage remplace le journalisme. Premièrement, je veux poser la question à Millaud:  qui vous empêche d’être journaliste ou d’écrire un livre? Personne! Il pense que la raison de ce changement est que les gens veulent de l’argent avant tout, et que les reportages ont de l’argent. Peut-être c’est vrai, mais si on est une journaliste qui est très réussie, ils ne vont pas changer et écrire seulement les reports!  Giffard dit même que le journalisme s’améliorera parce qu’il recrutera des personnes plus avancées dans la profession. Il explique aussi que Millaud a visité New York récemment, et il parle des reportages américains, pas français! 

Une journaliste dans La Nation explique les raisons pour lesquelles elle est d’accord avec Giffard. Il demande, premièrement: pourquoi est-ce qu’on pense que c’est mauvais pour un reportage de gagner de l’argent? Il explique que tout le monde a le droit d’avoir de l’argent et que ce n’est pas une mauvaise chose de rechercher cet objectif. Je suis d’accord avec cela! Si les journalistes peuvent gagner beaucoup d’argent en étant reporté, pourquoi c’est mauvais? Il soutient aussi que c’est le public, pas les reportages, qui veut l’information. Le public veut tout l’information, le plus rapidement possible. C’est la culture d’aujourd’hui. Le travail des reportages est trop difficile, et la faute (pour les concernés de Millaud) n’en revient donc pas au journalisme, mais au public.

Cela m’amène à ma prochaine idée ! Le public est la raison pour laquelle je soutiens les reportages. Avant les reportages qui sont vite et informatifs, l’information est révélée dans les petits groupes d’ hommes. Ils ont fait des projets concernant le gouvernement, l’économie et la vie des autres sans consulter les autres. Mais, aujourd’hui, tout le monde peut recevoir l’information en même temps. Cela inclut les femmes. Aujourd’hui, les femmes peuvent recevoir des informations exactes et correctes qui peuvent les aider à prendre des décisions sociales et politiques. Par exemple, si de nouvelles informations sur une banque apparaissent, peuvent prendre des décisions financières sur cette base. Le première étage de l’autonomie pour les femmes et les minorités est l’information qui peut être utilisée pour changer leur état financier ou social. Les hommes comme Millaud ne veulent pas que les femmes commencent les “meilleures vies”, parce qu’il sait que si les femmes peuvent travailler, elles ne peuvent pas être biaisées (émotionnelles, physiques, etc.) Donc, il veut l’information et les nouvelles dans les mains des hommes riches et puissants, comme toujours. Mais, ses excuses sont que cela détruit “les vieux jours”. 

Aussi, si beaucoup de personnes ont l’accès de l’information des reportages, tout le monde peut donner son avis! Millaud n’aime pas cela.  Si tout le monde donne leur opinion, c’est possible que les lois et les normes de société changent. Les arguments comme celui de Millaud visent à tenir les femmes à l’écart des événements et de l’actualité mondiale importants. 

Les arguments de Giffard sont agréables et même parfois féministes. Il dit qu’il y a un lien entre les reportages et le suffrage universel masculin. Je pense que c’est vrai. Comme je vais expliquer, l’information rapide cause les gens à former des opinions plus développées, ce qui aurait pu conduire au suffrage. Si cela continue, peut-être qu’un jour, le suffrage universel s’appliquera également aux femmes. C’est le véritable suffrage universel.

En résumé, je pense que plus d’informations entre les mains d’un plus grand nombre de personnes ne peuvent pas être une chose négative pour notre société. Ceux qui ne sont pas d’accord avec moi (Et Giffard) veulent que le monde soit dominé par de vieux hommes riches et blancs.

La Nation- 10 mai 1886

Cette critique vient de La Nation, et elle est en première page, avec deux colonnes. L’auteur passe en revue le débat et y ajoute des éléments. Il explique qu’il est difficile d’être “un reporter”, parce que c’est un journaliste qui doit informer le public “exactement et rapidement”. Il dit que les critiques selon lesquelles les journalistes sont « partout » sont un peu vraies, mais pas vraiment, parce que le problème, c’est le public qui veut tout savoir.

Anaïs d’Avignon: Les Rues du Futur

Quand je me réveille le matin, je reconnais une odeur qui vient de la rue. La plupart des gens diraient qu’ils reconnaissent le matin par le sons. 

– Le journal! Les ragots, la politique, et plus! Venez!

Mais, pas moi. Je reconnais le matin par l’odeur. C’est l’odeur de papier et l’encre. Pourquoi? Quand j’etais une jeune femme, je travaillais dans une usine qui produit et imprime des journaux. Je me souviens d’une odeur comme si c’était hier. Je me souviens aussi des hommes qui me criaient parce que j’étais lent et qui n’attendait pas grand-chose de moi. Mais, pendant que je me réveille, j’oublie ces mauvais souvenirs. Maintenant, je veux lire la chronique d’aujourd’hui! 

Je m’habille et descend des escaliers de mon immeuble. Quand j’ouvre la porte, deux petits garçons courent trop vites à côté de moi. J’entends leur mere.

– Arrêtez! Maintenant! Excusez-vous!

Les garçons tournent autour de moi.

– Désolée, mademoiselle. 

Je ris, et continue dans la rue. Les rues de Paris me surprennent chaque jour, parce qu’elles changent chaque jour! Je remarque les styles des femmes. Les chaussures des femmes créent les sons dans la rue, et leurs manteaux bougent avec le vent. Au printemps, les fleurs sur les jupes assortissent les fleurs sur les arbres. La scène que je vois me reconnait ses faits divers, dans Le Petit Journal. Tout le monde dans la rue a eu une vie bizarre et unique. Les faits divers soulignent l’importance des vies ordinaires, qui peut devenir une vie extraordinaire, et les histoires qui sont réelles, mais sont comme un roman. J’adore ce journal pour cette raison. 

Les enfants vont à l’école à cette heure, et les adultes ont pris de l’argent de leurs poches pour acheter un chronique. Je regarde chaque personne. Les hommes riches en longs manteaux et chapeaux prennent un chronique aux garçons qui crient pour vendre des journaux. Les femmes les prennent aussi, mais je vois leur appréhension parce que les hommes regardent fixement. Je crois qu’ils doutent de la capacité des femmes à comprendre et à apprécier les journaux. Je reconnais les hommes dans l’usine de papier, qui criaient à moi, parce qu’ils pensent que je suis bête. Ils pensent je ne peux pas comprendre les complexités des nouvelles. 

Les chroniques sont toutes différentes. Mais, je pense que tous sont, en réalité, créés pour les hommes. Les hommes qui peuvent créer les grandes carrières, et qui peuvent attendre l’école pour plus de temps. Mon cher lecteur, je veux offrir une perspective différente. Qu’est-ce que se passerait si les femmes apprenaient les compétences nécessaires pour rejoindre le marché du travail et en apprendre davantage sur l’économie et la politique? Malheureusement, nous ne pouvons pas compter sur les hommes pour cela. Nous devons former notre propre communauté. Est-ce qu’il y a une meilleure façon pour créer cette communauté que distribuer des chroniques, spécifiquement pour le pouvoir des femmes? Ça, c’est ce que je veux créer. Considérez-moi comme votre sœur, qui veut vous aider dans la recherche d’ une meilleure vie. Si vous avez un homme dans sa vie qui vous opprime, n’avez pas peur! Cette chronique, c’est notre petit secret. Allez à droite dans la rue après le kiosque pour lire les journaux, et marcher pendant deux minutes. Une jeune femme vous recontrera, et donner la chronique, pour un sous. 

Après ma promenade dans la rue, je retourne à mon appartement. Le retour n’est pas long, mais je marche avec enthousiasme. C’est un nouvel âge, avec de nouvelles idées, et les femmes sont à l’avant-garde. Les rues sont bruyantes avec les conversations! Je vois les petites filles avec leurs jupes et petits chausseurs, qui marche à l’école, et je souris. Je sais que l’avenir est brillant!

Anaïs d’Avignon

Portrait of a woman in a high neck dress with curly hair. She is looking away from the camera.
Gallica

Mon pseudonyme est Anaïs d’Avignon. J’ai choisit un prenom feminin parce que je croit que je me connecte plus à la voix de femme, parce qu’en realite, je suis une femme. Je veux écrire des articles qui ressemblent à une conversation quotidienne entre les femmes. Les conversations entre famille et copines. Donc, mes articles seraient considérés comme sociaux, et un petit peu politiques. J’écris sur les issues de famille, et les conseils pour les femmes qui veulent gagner leur liberté et emolier leur vie sociale et professionnelle à l’extérieur de la maison. Le ton de mes chroniques est aimable. Je veux que les lecteurs se sentent comme mon amie. Je vais utiliser les expressions détendues. Aussi, le ton est résistant. Il y aurait un section de conseils, ou les femmes peuvent écrire à moi, en manière anonyme totalement. Je vais répondre aux questions, et donner les ressources pour les aider. Mon audience est les femmes qui ont besoin d’ un changement dans leurs vies. Les femmes peuvent être jeunes ou vieilles. Il y a beaucoup de femme, qui je connais, qui sont malheuruses avec sa vie, mais il n’y a pas de conseils pour changer sa vie qui est accessible. Je vais recruter les femmes qui veulent distribuer les chroniques dans la rue, en cachette, aux autres femmes. Donc, les hommes ne savent pas. Je ne veux pas nécessairement créer une révolution, juste un communité pour les femmes qui rêvent d’une vie sociale, professionnelle, et plus content.