Geneviève de Carcassonne

Geneviève de Carcassonne

Bonjour à mes adorables lecteurs. Je suis Geneviève de Carcassonne, un pseudonyme pour un nom que je n’ose pas divulguer. Je viens de la cité médiévale de Carcassonne, mais je suis vraiment une citoyenne du monde, une voyageuse, une femme étrange et audacieuse en quête d’une chronique de ses aventures mondiales. Je vous écris depuis des wagons de train en ébullition, des bancs publics fendus, des salons enfumés et mon humble refuge dans le nord de Paris. Je suis intelligente et pleine d’entrain, et je vis seule parce que je voyage souvent, mais cela ne m’empêche pas de m’amuser avec de beaux hommes venus de pays lointains… Bref. Après avoir hérité des bijoux médiévaux de mes parents décédés, je les ai vendus, ainsi que la plupart de mes affaires, pour vivre une vie de voyage, car c’est mon véritable amour et ma passion. Dans cette chronique, je vous offre de riches descriptions des gens, des lieux, des sons et des odeurs des endroits où je me rends. Préparez-vous à des moments poétiques, mais aussi comiques, notamment à propos des différents hommes qui entament une conversation avec moi. J’adore la gastronomie, alors je décrirai aussi les délices culinaires notables de mes voyages. Aux bohèmes libertins, aux intellectuels et à tous ceux qui ont envie de voyager, joignez-vous à moi pour des voyages inattendus. Je serai dans La Presse tous les mardis. À bientôt, mes chers lecteurs.

Françoise Francillon

Image of a woman wearing white standing in front of a French flag.
Photographie de Françoise environ 1847.

Introduction

Je m’appelle Marie Combret, mais j’écris sous le pseudonyme Françoise Francillon. J’ai 21 ans, et je viens d’une famille bourgeoise qui valorise l’éducation, alors j’ai appris à lire, écrire, et penser. J’ai commencé à lire quand j’avais trois ans. Ma famille a voulu que je me marie à un homme riche et devient mère, mais a me permis cinq ans pour essayer à devenir chroniqueuse avant me marier. J’ai seulement deux ans plus avant la fin de ma vie libre, et je veux parler des vies des femmes qui sont ignorés par la presse et la plupart des chroniqueurs. Je ne suis pas comme Séverine qui parle des actualités et leurs effets sur les femmes, mais je me focalise sur la maison et les enfants, les seuls domaines où les femmes ont aucun pouvoir. Quelques autres chroniqueurs essayent de me dévaloriser en disant que mes chroniques sont mondaines et pas du tout politiques, mais je crois que les droits et vies des femmes sont intrinsèquement décidées par la politique.  

J’écris avec un style assez ironique et moqueur mais aussi agréable, parce que je ne veux pas complètement aliéner les hommes qui supportent plus de liberté pour les femmes. Mes chroniques se concernent avec mes émotions et sentiments, mais j’utilise aussi les stratégies politiques et rhétoriques pour promouvoir mes idées féministes et révolutionnaires. J’écris des chroniques hebdomadaires dans un petit journal parce que mes idées sur les droits des femmes sont trop radicales pour les grands journaux et leurs publieurs misogynes. Mon public est en majorité des femmes qui ont le courage pour rêver à un futur égal, mais aussi des hommes qui ont une attitude sympathique envers les droits des femmes.  

Fantine D’Avignon

picture of a young women from Bnf Gallica
Photographe de Fantine D’Avignon

Bonjour mes chers lecteurs, je suis Fantine D’Avignon, simple pseudonyme d’un nom qui restera inconnu. Cette façade que je vous présente n’est qu’un regard d’aigle, peut-être un regard omniscient et initié, sur les affaires sociales. En tant que femme, ma place est prédéterminée dans notre société ; ma voix, étouffée par les restrictions suivies et imposées au sein de notre société. Ainsi, vous n’aurez que le plaisir de connaître Fantine D’Avignon, et non la voix qui se cache derrière elle. Car elle doit dûment jouer le rôle qui lui est assigné dans cette société pour y rester.

J’espère que ma voix résonnera avec certains d’entre vous ; que mon humour, mon esprit et mon caractère un peu audacieux vous plaisent, mon cher lecteur, d’une manière ou d’une autre. Mes très chers lecteurs, je ne peux pas choisir lequel d’entre vous choisira de se livrer à mon astuce et à mon acuité. Je reconnais que peut-être pour certains d’entre vous, la voix d’une femme peut être malvenue et peu recommandable. Pour ceux qui choisissent d’accueillir et d’embrasser ma voix, j’ai hâte de discuter avec vous à travers ma divulgation écrite. J’espère qu’au moins mes écrits pourront trouver un écho auprès de mes concitoyens. En tant que camarades de ce monde, nous devons trouver les moyens de faire entendre la voix de chacun.

Plus à venir,

F. D’Avignon

Chronique III – La critique littéraire

Objectifs : intervenir dans un débat littéraire ; reprendre et répondre à d’autres articles dans la presse ; prendre position dans un débat ; développer les prises de position de votre chroniquer·se par rapport à la littérature contemporaine, sa représentation du journalisme contemporain, et/ou le lien entre journalisme et littérature ; incorporer les thèmes et les discussions de notre classe

Critique littéraire

Votre chroniqueuse ou chroniqueur va publier sa critique du roman Bel-Ami de Maupassant, suite aux autres critiques lues en classe.

  • Vous allez vous servir des positions prises des autres critiques littéraires – pour les appuyer ou pour les opposer
  • Vous pouvez choisir d’intervenir dans le débat littéraire avant ou après la réponse de Maupassant lui-même
  • si désiré, vous pouvez aussi faire référence à 1) d’autres critiques littéraires du roman que vous trouvez vous-même dans la presse, ou bien sûr à 2) d’autres romans tels qu’Illusions perdues
  • Pensez à développer une opinion sur le roman qui est logique selon le personnage et le style que vous avez créés dans vos autres chroniques

Consignes :

  • Écrivez environ 700 mots.
  • Si vous faites référence à un autre journal/chronique/article, incluez un extrait dans votre publication en vous servant de l’outil H5P.

Ressources :

  • Les critiques et la réponse de Maupassant
  • Ressources supplémentaires sur Maupassant
  • Le roman au XIXe siècle
  • Illusions perdues
  • Ressources supplémentaires sur Balzac

Publiez votre chronique sur WordPress, dans la catégorie Chronique III, le vendredi 8 novembre.

Donnez un titre à votre chronique et mettez également votre pseudonyme, ainsi : « Pseudonyme : Titre de chronique »

Chronique II – Les débats sur la presse

Objectifs : intervenir dans un débat médiatisé ; reprendre et répondre à d’autres articles dans la presse ; prendre position dans un débat ; développer les prises de position de votre chroniquer·se par rapport à la question du journalisme contemporain et au lien entre journalisme et littérature ; incorporer les thèmes et les discussions de notre classe

Votre chroniqueuse ou chroniqueur va participer au débat Giffard-Millaud

  • en argumentant pour ou contre les positions prises par Millaud et Giffard, avec des références ou des citations précises
  • en incorporant, si désiré, des références à d’autres interventions dans le débat trouvées en classe lors de l’Atelier IV
  • en développant une opinion sur le sujet qui est logique selon le personnage et le style que vous avez créés

Consignes :

  • Écrivez environ 600-700 mots.
  • Si vous faites référence à un autre journal/chronique/article, incluez un extrait dans votre publication en vous servant de l’outil H5P.

Ressources :

Publier votre chronique sur WordPress, dans la catégorie et avec l’étiquette Chroniques, le lundi 11 mars.

Donnez un titre à votre chronique et mettez également votre pseudonyme, ainsi : « Pseudonyme : Titre de chronique »

Après avoir publié votre chronique, dans la semaine du 11 au 15 mars, vous écrirez également une seconde publication, plus courte (~200-250 mots), pour répondre à une des chroniques de vos camarades de classe. Vous choisirez une idée, un point de vue, une perspective, trouvé dans les autres chroniques, à critiquer ou à appuyer, toujours dans la voix de votre chroniqueur·se. Le but est de créer un débat, comme celui que nous avons vu dans la presse de 1886.