Émile Zola et la presse

En 1881, Émile Zola annonce qu’il quitte le journalisme dans un article intitulé « Adieux ». Un texte qui s’affirme comme une véritable déclaration d’indépendance de l’artiste engagé, en même temps qu’un plaidoyer en faveur de la presse.

Pierre Ancery, RetroNews, «Le manifeste pionnier de Zola en faveur d’un journalisme engagé»

À côté de l’œuvre considérable du romancier, dix volumes pleins de sève et de combativité nous rappellent qu’Émile Zola fut tour à tour, pendant seize années, chroniqueur, critique d’art, critique littéraire et critique dramatique. Et sans grossièreté, sans injurier personne, il n’y allait pas de main morte, je vous prie de le croire. (…) S’il était entré dans le journalisme pour gagner sa vie, il avait fini par l’aimer comme une vieille maîtresse à laquelle il demeurait fidèle et qui l’assistait, le cas échéant. Dans ses campagnes au Figaro, il fit sentir bec et ongles à ses adversaires. Mais il les choisissait. Il frappait à la tête et négligeait, dans la polémique, les pieds.

Le Journal, 16 juin 1924, cité dans Marina Bellot, RetroNews – «Zola journaliste»

Voir aussi ces autres sources intéressantes :

Dessin montrant Émile Zola rendant hommage à Balzac
Pour Zola, Balzac incarne la modernité littéraire. L’une des plus spirituelles caricatures d’André Gill montre Émile Zola, les Rougon-Macquart sous le bras, rendant hommage à son modèle tandis que celui-ci répond au salut de son digne héritier. Source BnF

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