La révolution algérienne
- S’est déroulée de 1954 à 1962
- Cependant, les Algériens luttaient pour leur indépendance, c’est-à-dire contre le projet colonial français, depuis les années 1830, lorsque la France s’est emparée d’Alger, mettant fin à 300 ans d’existence de l’Algérie en tant que province autonome de l’Empire ottoman.
Qui est Cheikh Bouamama?
- Ces mouvements de résistance ont été propulsés par des personnalités telles que Cheikh Bouamama, qui était une figure historique, un personnage mystique et un combattant notable de la résistance révolutionnaire algérienne contre la colonisation française.
- Il est né en 1833 à Figuig, au Maroc, et il est mort en 1908.
- Il est notamment connu pour avoir dirigé un vaste mouvement de résistance dans le sud-ouest de l’Algérie de 1881 à 1908, en mobilisant et en dirigeant une tribu appelée Awlad Sidi Shaykh.
Questions de recherche
- Que disaient les journaux français sur Cheikh Bouamama pendant qu’il était au pouvoir…
- …et comment cela a-t-il pu influencer l’opinion publique française sur l’Algérie à l’époque ?
Quelques extraits de recherche
Analyse : nous pouvons voir que de nombreux journalistes et politiciens français n’ont pas prédit ou compris les capacités de Bouamama et son pouvoir d’organisation.
“C’est que les rebelles ne se battent aujourd’hui que pour les vivres, ou plutôt pour vivre.”
(Guy de Maupassant, Le Gaulois, 26 juillet 1881)
Analyse: Il est intéressant de lire les chroniques de Maupassant datant de son séjour en Algérie, parce qu’il a le ton et les origines du colonisateur, et pourtant il y a des moments d’empathie dans ses écrits. La lecture est parfois étrange, car il qualifie les Algériens de « sujets dévoués » aux Français et utilise d’autres termes dégradants, mais il défend aussi leur droit de vivre, d’être nourris, d’avoir un maison.
Conclusion : Ceci n’est qu’un extrait de textes concernant Bouamama à l’époque de son leadership et de sa révolution. Les représentations de l’Algérie dans la presse française sont pleines de contradictions et de désinformation. Il est intéressant de l’observer d’un point de vue extérieur et de voir à quel point la plupart des Français étaient biaisés par rapport à la révolution algérienne parce qu’ils ne pouvaient lire que des informations venant de sources d’information françaises. Ce processus se perpétue aujourd’hui avec l’actualité, et je me sens poussée à remettre en question mes propres préjugés et à développer mes sources d’information.