« J’accuse… ! » par Émile Zola

Summary

Émile Zola

Émile Zola

Zola est né en 1840 à Paris. Il était un romancier, critique et militant politique français, connu pour son intervention dans l’Affaire Dreyfus.

La cour martiale d’Alfred Dreyfus, illustration tirée du Petit Journal, Décembre 1894.

Qu’est-ce que c’est L’Affaire Dreyfus ?

Pendant La IIIe République, Capitaine Alfred Dreyfus était accusé de la trahison parce que quelque gens ont pensé qu’il a vendu des secrets militaires a l’Allemagne en 1894. Beaucoup de Français ont cru qu’il était coupable. Dreyfus était juif, et il y’avait un mouvement antisémite contre lui.

En 1896, il y’avait nouvel indice que Ferdinand Walsin-Esterhazy était coupable. Un mouvement des Dreyfusards (des Français pour la disculpation de Dreyfus) a commencé, et le fondateur du journal L’Aurore, Georges Clemenceau, était un membre connu.

« J’accuse… ! »

Au début de 1898, sur le 13 janvier, Zola a écrit « J’accuse… ! » — une lettre ouverte au Président de la République, Félix François Faure.

En cette lettre, Zola dit que…

  • Dreyfus est innocent
  • Le lieutenant-colonel du Paty de Clam est le chef de la corruption tout autour L’Affaire Dreyfus
  • Beaucoup de chefs militaires ont collaboré pour dissimuler l’innocence de Dreyfus, et la culpabilité de Walsin-Esterhazy
  • L’Affaire Dreyfus laisserait une tache sur la France et La IIIe République
Représentation dans un journal d’Émile Zola au tribunal lors de son procès pour diffamation de l’armée française, 1898.

La diffimation

En accusant Walsin-Esterhazy, Zola et Clemenceau ont fait l’objet d’un procès.

Disant que Zola a diffamé Walsin-Esterhazy et des autres chefs militaires pourrait être une forme de la censure, mais c’était aussi la façon en lequel Zola a gagné de l’attention pour sa chronique et l’innocence de Dreyfus.

« J’accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d’avoir été l’ouvrier diabolique de l’erreur judiciaire, en inconscient, je veux le croire, et d’avoir ensuite défendu son œuvre néfaste, depuis trois ans, par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables.
J’accuse le général Mercier de s’être rendu complice, tout au moins par faiblesse d’esprit, d’une des plus grandes iniquités du siècle.

J’accuse le général Billot d’avoir eu entre les mains les preuves certaines de l’innocence de
Dreyfus et de les avoir étouffées, de s’être rendu coupable de ce crime de lèse-humanité et de lèse-justice, dans un but politique et pour sauver l’état-major compromis. »


« Telle est donc la simple vérité, monsieur le Président, et elle est effroyable, elle restera pour votre présidence une souillure. Je me doute bien que vous n’avez aucun pouvoir en cette affaire, que vous êtes le prisonnier de la Constitution et de votre entourage. Vous n’en avez pas moins un devoir d’homme, auquel vous songerez, et que vous remplirez. Ce n’est pas, d’ailleurs, que je désespère le moins du monde du triomphe. Je le répète avec une certitude plus véhémente : la vérité est en marche et rien ne l’arrêtera. C’est d’aujourd’hui seulement que l’affaire commence, puisque aujourd’hui seulement les positions sont nettes : d’une part, les coupables qui ne veulent
pas que la lumière se fasse ; de l’autre, les justiciers qui donneront leur vie pour qu’elle soit faite. Je l’ai dit ailleurs, et je le répète ici : quand on enferme la vérité sous terre, elle s’y amasse, elle y prend une force telle d’explosion, que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle. »


Pour Zola, L’Affaire Dreyfus représente une lutte ou bataille entre quels thèmes ? Quelles métaphores est-ce qu’il a utilisé pour illustrer cette lutte ?

Comment est-ce que vous pensez que « J’accuse… ! » a changé la role de la presse après 1898 ? Est-ce que vous pensez que la presse française moderne est influencée par « J’accuse… ! »