Les Mystères de Paris par Eugène Sue

Contexte

Le premier chapitre des “Mystères de Paris” par Eugène Sue est publié en Juin 1842 dans le Journal des Débats, un journal conservateur et gouvernemental. On doit s’abonner pour accéder au journal, et les roman-feuilletons étaient créés pour avoir plus d’abonnements pour vendre les annonces. Le roman est écrit en 140 publications entre juin 1842 et octobre 1843. Sue était d’une famille de médecins et était chirurgien de marine avant de devenir écrivain. Il devient socialiste et est exilé après un coup d’état en 1850, alors il meurt à Annecy.

Les Mystères de Paris par Eugène Sue, 10c la livraison illustrée… ; Jules Chéret, illustrateur, 1885 – source : Gallica-BnF

Le Chapitre

Ce texte était un texte fondateur pour le genre du roman-feuilleton, et l’extrait qu’on a lu est le premier chapitre. Le livre parle de la misère sociale du prolétariat.

“La nuit était profonde, l’eau tombait à torrents, de fortes rafales de vent et de pluie fouettaient les murailles.”

– Eugène Sue, page 7

Faits Divers et “True Crime”

Le style du texte est assez familier mais aussi littéraire avec beaucoup de descriptions de la ville, du temps, et d’autres indicateurs du scène. Il y a aussi le dialogue très détaillé avec les mots de vocabulaire que Sou définit. Il est écrit dans une style un peu comme les faits divers – les histoires des gens ordinaires et le crime (mais plus longue et détaillée dans le roman).

Pensez-vous que ce roman est écrit dans une style similaire aux histoires de “True Crime” aujourd’hui? En général, pourquoi pensez-vous que les gens s’intéressent aux histoires de crime?

Sue et les Lecteurs dans le Texte

Sue parle de lui-même comme l’auteur du texte et parle aussi directement aux lecteurs, en particulier au début de l’histoire. Cela est peut-être parce qu’il est le premier chapitre, mais il est interessant de parler si directement aux lecteurs et parler de l’histoire qu’ils commencent à lire comme c’est un vraie histoire.

“Nous sommes presque restés dans le doute; sans l’impérieuse exigence de la narration, nous regretterions d’avoir placé en si horrible lieu l’exposition du récit qu’on va lire.”

– Eugène Sue, page 4

Vocabulaire

Il y a plusieurs mots de “vocabulaire” dans le texte qui sont définis en bas de la page. Par exemple, le mot “gouailleuse” est un autre mot pour “chanteuse”. Ces mots et phrases existent dans la langue, mais le plupart n’ont pas la même definition que Sue utilise. En utilisant ces mots, il nous invite dans un monde un peu surréaliste et inconnu, qui augmente les sentiments du chapitre et le monde qu’il crée.

Est-ce que le style d’écriture (le conversation avec les lecteurs) et les mots de vocabulaire dans le texte changent votre experience de lecture? Trouvez-vous que c’étaient un bon choix stylistique?

Fin Du Chapitre

Le chapitre se termine avec un moment du suspens pour encourager les lecteurs à lire le prochain chapitre. Cela est devenu une partie importante des romans-feuilletons pour encourager les lecteurs à s’abonner aux journaux et puis à les acheter. Cela est un style littéraire très populaire à ce moment-là, mais il a commencé pour des raisons économiques qui est un contraste intéressant avec l’art et l’argent.

Pensez-vous que le suspens à la fin du chapitre est bon pour la littérature ou seulement pour les ventes? Est-ce que votre réponse change si vous pensez à chacun des 140 chapitres dans ce roman?