Un Avortement À Toulon : La Réponse de Séverine et Les Avis Divers 

Le Scandale 

En 1890, il y avait un scandale où une femme à Toulon a se fait avorter. L’histoire a devenu un moment très grand dans la presse parce que le maire de Toulon et sa maîtresse (qui était mariée avec un lieutenant de vaisseau) étaient accuses d’avortement. Il était condamné à cinq ans de réclusion et elle était condamne à deux ans en prison. La femme qui a fait l’avortement était condamne à trois ans en prison. Ils étaient punis sous une loi de 1810 qui a criminalisé l’interruption volontaire de grossesse, mais la loi n’était pas souvent appliquée.1  

Les Articles de Séverine 

Séverine a écrit un article dans le journal Gil Blas qui parle de cet avortement et l’avortement en général le 4 novembre 1890, après le scandale a commencé mais avant le procès tribunal. Gil Blas était un journal entre 1879 et 1914 qui a publié l’histoire, les ragots, et de la littérature. Notamment, le journal n’a défendu aucune école littéraire mais avait un idéal de variété dans les articles qu’il a publié.2

Dans son article, Séverine explique que l’autorité maritime est la raison pour laquelle le scandale est devenu très grand, et que le travail du maire n’est pas affecté par son rôle dans le scandale. Elle dit aussi que les lois qui gouvernent l’avortement ne sont pas sensibles et que l’interdiction d’avortement pour la raison de repeuplement est immorale. Il y a des familles qui ont déjà plusieurs enfants sans posséder une maison ou assez à manger, et ils ne peuvent pas avoir plusieurs enfants sans augmenter leur misère. Quelquefois, l’avortement est seulement l’amour maternel pour les enfants qu’une femme a déjà.3

Cet article est écrit dans un style personnel et commence avec une réponse au directeur du journal. Séverine utilise les pronoms personnels tout au long d’article – elle ne cache pas que cela est son avis et ce qu’elle croit. Elle pose les questions aux lecteurs, utilise plein de points d’exclamation, et nous invite dans une conversation où elle explique pourquoi l’avortement ne constitue pas un crime. Cela est une stratégie littéraire qui laisse le lecteur se sentir à l’aise avec le texte et croire ce que l’auteur dit.  

Voyez-vous, l’avortement est un malheur, une fatalité – pas un crime.

– Séverine, dans Gil Blas, 4 novembre 1890

Neuf jours après son premier article, Séverine a publié un deuxième article à propos de l’avortement dans le journal Le Courrier de L’Est. Dans cet article, elle parle plus de la misère et de la pauvreté que la société ignore. Elle dit que les gens sont guidés par leurs consciences et que la pauvreté est un grand problème dans la société. Elle parle des femmes qui n’ont pas assez d’argent pour un enfant plus et si elles se couchent avec leur mari, cela ne veut pas dire qu’elles doivent souffrir avec un enfant qu’elles ne peuvent pas prendre soin de. La société promet le mariage et les enfants aux femmes sans les donner les ressources pour les soutenir et l’avortement constitue un crime de désespoir, pas de joie. Elle remarque aussi que la société a crée un scandale publique pour punir les personnes impliques dans un scandale clandestin et privé.4

Le style de cet article est similaire au premier article que Séverine a écrit sur le sujet, mais le ton est un peu plus détaché dans cet article. Cela est peut-être parce qu’elle a déjà expliqué son avis aux lecteurs et maintenant doit parler des grands problèmes sociaux comme la pauvreté, qui ne correspondent pas avec un ton désinvolte.  

Séverine a utilisé un pseudonyme, Jacqueline, pour écrire ces articles. Quand même, dans les jours suivants, beaucoup de journaux ont écrit des réponses à l’article en utilisant le nom “Séverine”, alors tout le monde a su qu’elle était l’auteur. Avant que son deuxième article soit publié, les journaux disent que Jacqueline était Séverine, mais elle a encore utilisé ce pseudonyme. 

Les Réponses À Séverine

Il y avait quelques courts partis de l’article de Séverine publiés dans les autres journaux à cause de la notoriété de Séverine et aussi la popularité d’incident. La France de Bordeaux et le Sud-Ouest publie un sommaire de l’article de Séverine dans leur Chroniques Locaux le 21 novembre, plus que deux semaines après l’article était publié.5 Le Petit Caporal publie un excerpt de l’article de Séverine qui se focalise sur l’avortement comme un malheur mais pas un crime.6 L’Ordre de Paris publie la même partie de l’article dans leur journal.7 Cette partie de l’article semble être une des parties les plus populaires et connues.  

En plus, il y avait d’autres chroniqueurs et journalistes qui ont parlé de Séverine dans leurs réponses à l’avortement à Toulon. Ces articles n’ont pas se concentres pas sur elle, mais leurs références aux articles de Séverine montrent qu’elle était une des plus grandes voix dans le débat à propos de l’avortement à l’époque. L’Égalité publie un article où l’auteur dit qu’il est d’accord avec Séverine comme une partie d’un article plus longue qui explique son avis sur l’avortement. L’article dit que Séverine est “vaillante” en exprimant son avis, et parle des filles qui deviennent mères seules et trop jeunes.8 Un article dans le Courrier du Soir est intéressant en comparant l’avis de Séverine avec celle de Jules Simon, qui était contre l’avortement. Cet article parle du moralisme et de sa place dans le débat, en particulier parce que plusieurs de ces “moralistes” qui sont contre l’avortement se font avorter s’ils le besoin.9 Le Parisien a un article dans “Ça et Là” qui discute le désaccord entre Séverine et Jules Simon. L’article soutient la position de Séverine et note que l’opinion publique à propos d’avortement change toujours.10 La Patrie écrit une critique littéraire d’une pièce de théâtre où une femme est violée et puis elle se fait avorter.11 La référence à Séverine dans cet article sans rapport (sauf l’avortement) montre que Séverine a devenu une des plus grandes voix dans le débat à propos de l’avortement.  

Finalement, il y avait quelques auteurs qui ont écrit les réponses plus longues à Séverine où ils s’engagent plus avec ses idées. Le 5 novembre – le jour après le premier article de Séverine – L’Égalité publie un article où l’auteur parle du “magnifique article” de Séverine. Cet article, dans le style du journalisme de siècle, est une revue pour l’article de Séverine et il est très positif.12 L’Esprit de la Femme publie un article contre l’avortement qui critique Séverine et parle des femmes comme mères, pas comme personnes développes à l’extérieur de leurs relations avec leurs maris et enfants. L’article utilise le langage très fort et frappant pour montrer l’opposition à l’avortement et contraste l’avortement avec “la moralité féminine”.13 La Souveraine Nationale, sûr l’autre côté, dit que l’article de Séverine est un “très remarquable article” et ajoute que les juges riches ne comprennent pas la souffrance des mères pauvres, alors les courts ne sont pas des meilleures façons pour juger les femmes qui se font avorter. L’article explique aussi que mettre les mères en prison puni leurs enfants, et que les femmes besoin quelquefois l’avortement pour leur santé mentale.14  

Les styles différents de ces réponses à Séverine servent des fonctions différentes. Les petits segments de son article et les explications courtes sont là pour informer le public d’un article important qui a été publié récemment, et ils publient les parties de l’article les plus frappants et connus. Les articles qui mentionnent l’article de Séverine mais ne se focalisent pas sur elle ont les tons plus professionnels et éloignés. Cela montre que ces articles sont professionnels en utilisant des sources extérieures pour affirmer ou contraster leurs croyances, et ces articles sont plus comme le journalisme d’aujourd’hui que celui du 19e siècle. Finalement, les articles qui répondent directement aux avis de Séverine sont plus exagérés. Plusieurs articles écrivent les éloges pour son article, et l’article négatif est aussi dramatique et fort dans l’expression de son avis. Les articles qui font les revues d’autres articles ne sont pas toujours intéressantes, alors en exprimant une opinion forte, les auteurs encouragent les lecteurs à lire et penser de leurs articles.  

Le Débat Contemporaine et Conclusions

Ce débat est important parce qu’il montre une discussion des problèmes et idées qui existent, presque dans la même forme, aujourd’hui. Il est frappant que la plupart des articles de 1890 ont trouvé que l’avortement était justifié. Les articles qui mentionnent l’article de Séverine sont peut-être un group biaise, mais le soutien pour l’avortement semble plus grand en 1890 qu’en 2024. Même les articles contre l’avortement sont moins dramatiques que ceux d’aujourd’hui, avec l’exception de l’article dans L’Esprit de la Femme qui utilise le langage inflammatoire pour opposer l’avortement dans un écho des auteurs qui sont contre l’avortement aujourd’hui.  

La discussion d’adultère dans plusieurs articles est aussi intéressante, parce qu’une des grandes raisons pour laquelle la femme à Toulon a se fait avorter était parce qu’elle n’a pas voulait avoir l’enfant de quelqu’un qui n’était pas son mari. Mais quand la conversation a commencé de tourner vers l’avortement en général, les auteurs ont continué de se focaliser sur l’adultère. Il y avait plusieurs points importants, comme l’idée que les hommes ne sont pas punis pour l’adultère dans le même sens que des femmes, mais l’accent sûr l’adultère a laissé ceux qui s’opposent à l’avortement lier l’immoralité associe avec adultère avec l’avortement et le représenter comme immorale.  

Je suis d’accord avec Séverine quand elle a dit que l’attention que cette histoire a reçue est excessif. À la fin de la journée, c’était la vie privée de deux familles et l’attention nationale sur leurs vies n’était pas nécessaire. L’avortement est un sujet important à discuter, mais on peut le faire sans impliquer les gens ordinaires qui avaient la malchance d’être emprisonnes dans le cirque du media. Séverine a traité leur histoire avec compassion et a écrit des articles fort en défendant ses valeurs et les droits des femmes moins privilégiées qu’elle-même. 

  1. Le Petit Journal, 10 janvier 1891. ↩︎
  2. Lefèvre 2023. ↩︎
  3. Gil Blas, 4 novembre 1890. ↩︎
  4. Le Courrier de L’Est, 23 novembre 1890. ↩︎
  5. La France de Bordeaux et du Sud-Ouest, 21 novembre 1890. ↩︎
  6. Le Petit Caporal, 11 novembre 1890. ↩︎
  7. L’Ordre de Paris, 11 novembre 1890. ↩︎
  8. L’Égalité, 11 novembre 1890. ↩︎
  9. Le Courrier du Soir, 14 novembre 1890. ↩︎
  10. Le Parisien, 15 novembre 1890. ↩︎
  11. La Patrie, 28 novembre 1890. ↩︎
  12. L’Égalité, 5 novembre 1890. ↩︎
  13. L’Esprit de la Femme, 16 novembre 1890. ↩︎
  14. La Souveraineté Nationale, 12 novembre 1890. ↩︎